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Documents  statut juridique | enregistrements trouvés : 6

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- XIX-787 p.
Cote : DIVERS 125

Texte remanié de : Thèse de doctorat : Sciences juridiques : Paris 1 : 2016. Présentation de l'éditeur : "Entre les personnes et les choses, les embryons et les cadavres sont souvent représentés comme des objets juridiques non-identifiés. Cependant, une analyse détaillée du travail de la jurisprudence et du législateur dans l’élaboration de leur de leur régime montre que la qualification des corps n’est pas tant imprécise qu’éludée. L’extrême sensibilité politique de la question conduit à la construction d’un droit fractionné, proposant des solutions ponctuelles à des questions précises, sans véritable souci de cohérence catégorielle.Pourtant, présentant la qualification comme une véritable question de connaissance du droit, une partie de la doctrine semble parfois éluder la dimension politique de cette construction. Recourant , pour identifier la nature des corps, à des disciplines extérieures au droit (biologie, psychanalyse, philosophie…) sans toujours mettre en lumière les difficultés épistémologiques liées à cette démarche, les auteurs renouvellent en la matière une approche jusnaturaliste prescriptive qui ne dit pas toujours son nom. Or, l’étude de l’évolution des qualifications et des régimes appliqués aux embryons et aux cadavres montre que le véritable problème est surtout que les catégories établies entre les corps par le droit sont avant tout des classements. Tous les corps ne bénéficient pas de la même protection du droit et le statut des embryons et des cadavres reflète bien souvent les hiérarchies existant entre les personnes : distinctions sociales, religieuses, genrées, racialisées etc.. Se pose alors la question des remèdes possibles à ces multiples catégorisations des corps : assouplissements ponctuels ou transformation radicale du droit ?"
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Sciences juridiques : Paris 1 : 2016. Présentation de l'éditeur : "Entre les personnes et les choses, les embryons et les cadavres sont souvent représentés comme des objets juridiques non-identifiés. Cependant, une analyse détaillée du travail de la jurisprudence et du législateur dans l’élaboration de leur de leur régime montre que la qualification des corps n’est pas tant imprécise qu’éludée. L’extrême ...

corps ; statut juridique ; personnalité juridique ; la vie et la mort

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- VI-165 p.
Cote : DIR PEN 102

Présentation de l'éditeur : "Dans toutes les catégories d'établissements qu'il contrôle, le CGLPL est confronté à la privation de liberté de mineurs : prisons, centres éducatifs fermés, hôpitaux psychiatriques, locaux de garde à vue, centres de rétention administrative et zones d'attente. Au-delà de régimes d'enfermement différents, les mineurs présentent des caractéristiques communes qui nécessitent la mise en oeuvre de droits spécifiques et, pour le service qui les prend en charge, d'obligations particulières : respect de l'exercice de l'autorité parentale ; mesures spéciales pour le protéger ;droit prioritaire à l'éducation ; continuité de leur prise en charge.
Pour l'ensemble de ces raisons, le CGLPL, au-delà des spécificités relatives à chacun des lieux qu'il visite, a estimé opportun de mettre en lumière ce qu'il y a de commun aux mineurs dans l'ensemble de ces structures et qui fait la singularité de cette prise en charge par rapport à celle des adultes."
Présentation de l'éditeur : "Dans toutes les catégories d'établissements qu'il contrôle, le CGLPL est confronté à la privation de liberté de mineurs : prisons, centres éducatifs fermés, hôpitaux psychiatriques, locaux de garde à vue, centres de rétention administrative et zones d'attente. Au-delà de régimes d'enfermement différents, les mineurs présentent des caractéristiques communes qui nécessitent la mise en oeuvre de droits spécifiques et, ...

détention ; droit des mineurs ; droits de l'enfant ; statut juridique

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- XXVII-629 p.
Cote : DIR SAL 20

Texte remanié de : Thèse de doctorat : Droit public : Paris 10 : 2021. Prix de thèse Louis Joinet : 2021 : France. Présentation de l'éditeur : "Avec la crise sanitaire suscitée par le VIH/sida, la maladie de l'étranger est devenue un motif d'octroi d'un statut. Depuis 1998, la loi prévoit que l'étranger nécessitant une prise en charge médicale, dont le défaut entraînerait des conséquences d'une exceptionnelle gravité, et qui ne pourrait avoir accès aux soins dans son pays d'origine, peut se voir délivrer un titre de séjour pour soins. La maladie constitue désormais un motif de légitimation de ce dernier : l'étranger peut être biolégitimé. Cette reconnaissance a suscité de vives réticences au sein des autorités normatives, en ce qu'elle implique de concilier (limiter) l'objectif de maîtrise des flux migratoires avec celui de protection de la santé individuelle. L'étude des normes juridiques relatives à la biolégitimation de l'étranger vise ainsi à analyser l'équilibre mis en place entre ces objectifs, pour in fine, questionner l'effectivité de ce statut. Le cadre juridique relatif à l'étranger gravement malade, tel que résultant du droit international, européen, et national laisse une marge de manoeuvre importante au législateur pour déterminer le processus de catégorisation de l'étranger en raison de son état de santé. En vingt ans d'existence, ce dernier a été normalisé pour permettre aux pouvoirs publics de faire prédominer la maîtrise des flux migratoires sur la protection de la santé. L'étude de l'application de ce cadre juridique par les acteurs de la procédure (médecins, préfectures, juges administratifs) met en exergue la concrétisation de cette normalisation, permettant à l'État de réajuster pour maîtriser le processus de biolégitimation de l'étranger."
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Droit public : Paris 10 : 2021. Prix de thèse Louis Joinet : 2021 : France. Présentation de l'éditeur : "Avec la crise sanitaire suscitée par le VIH/sida, la maladie de l'étranger est devenue un motif d'octroi d'un statut. Depuis 1998, la loi prévoit que l'étranger nécessitant une prise en charge médicale, dont le défaut entraînerait des conséquences d'une exceptionnelle gravité, et qui ne pourrait avoir ...

droit des brevets ; droit de la santé ; statut juridique ; immigration

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