Documents  HAURIOU Maurice | enregistrements trouvés : 6

Reproduction en fac-similé de la 2e édition de Paris : Librairie du Recueil Sirey, 1929. Présentation de l'auteur : "L'autolimitation [de l'Etat] se traduit fréquemment par la création d'institutions qui la font durer. C'est toute l'explication de la fondation de la liberté politique par les institutions constitutionnelles. Cette querelle de l'autolimitation est la preuve que l'on ne peut pas séparer le droit de l'histoire. Logiquement, l'autolimitation de l'Etat apparaît comme une absurdité. Historiquement, c'est la vérité constitutionnelle. [...] Si le pouvoir d'Etat et le Droit ne se confondent pas, et si, d'autre part, le droit est soumis à l'Etat en certains points, et l'Etat soumis au droit également en certains points, il est naturel de considérer cette situation comme constituant une sorte d'équilibre, et même de se demander si cet équilibre n'est pas utilisable en matière constitutionnelle. Or, une rapide inspection révèle immédiatement : 1° que l'Angleterre utilise pour son équilibre constitutionnel ce qu'elle appelle "le règne de la loi", et il est à supposer que tous les autres pays l'utilisent également dans une mesure plus ou moins grande; 2° que plusieurs pays utilisent les juges pour "contrôler la constitutionnalité des lois" et faire équilibre ainsi au pouvoir des parlements. Ces particularités évidentes sont pleines de signification : il existe bien là un équilibre constitutionnel, demeuré jusqu'ici implicite, et que l'on doit s'attacher à expliciter."

Reproduction en fac-similé de : "Les facultés de droit et la sociologie", Revue générale de droit, 1893, "La crise de la science sociale", Revue du droit public et de la science politique, 1894, "Cours de science sociale, la science sociale traditionnelle", L. Larose, 1896, "Leçons sur le mouvement social", L. Larose, 1899, "Philosophie du droit et science sociale", Revue du droit public et de la science politique, 1899. Présentation de l'auteur : "En ce qui concerne ma Science sociale traditionnelle de 1896, elle renferme une doctrine sociologique et métaphysique (...) cohérente et ferme (...).
Ma thèse était en somme celle-ci : la société est un fait moral, le problème essentiel est celui du bien et du mal, la sociologie doit fournir des règles de conduite ; elle n'en fournira qu'à une condition, c'est qu'elle constatera l'existence d'une tradition sociale puissante contenant la révélation d'une morale et qu'elle constatera en même temps, que le progrès de la civilisation est lié au développement de cette tradition. C'est ce que j'appelais la révélation sociale, c'est-à-dire, la révélation des règles de conduite par les traditions morales et religieuses de l'humanité progressive."

Reproduction en fac-similé de la 12e et dernière édition, Paris : Sirey, 1933. Présentation de l'éditeur : "Souvent appelé le maître de Toulouse, Maurice Hauriou a laissé une oeuvre dont la trace reste vive dans la doctrine juridique française.
Toute articulée autour de la relation entre les deux notions fondamentales du droit administratif français que sont la puissance publique ou les moyens et l'action publique, soit les fins, son oeuvre constitue un système permettant de fonder et de comprendre le droit administatif.
En réimprimant son Précis de droit administratif et de droit public paru en 1933, les Éditions Dalloz mettent à la disposition du plus grand nombre une oeuvre théorique qui, au delà de certains aspects aujourd'hui dépassés, dégage des solutions toujours actuelles et demeure un modèle pour ceux qui cherchent à faire évoluer le droit public dans son ensemble."

Reproduction en fac-similé de l'éd. de Paris : Sirey, 1910. Présentation de l'auteur : "L'écueil, dans une théorie de l'État, est de se laisser entraîner à une construction subjective dont les matériaux, choisis d'une façon trop personnelle, soient inutilisables pour les autres. Pour éviter cet écueil, il m'a paru qu'il convenait de s'attacher beaucoup moins à une théorie logique de l'État, qu'à une synthèse pratique d'un certain nombre d'éléments dont chacun serait incontestablement constitutif de l'État.
Ainsi, on aurait toujours bien le profit d'avoir dégagé des matières de droit public, comme il y a des matières de droit constitutionnel ou de droit administratif, et chacun pourrait les retravailler à son aise. C'est à quoi je me suis efforcé. On trouvera surtout dans ce livre une série de chapitres qui, tous, contribuent à la synthèse de l'État, mais dont chacun, pris en soi, a son objet propre qui peut être traité isolément quoique dans l'esprit d'une théorie de l'État. De cette sorte, à lire le livre entier, on aura une théorie d'ensemble, mais il y aura aussi, si l'on veut creuser les détails, matière pour quinze ou vingt cours différents, qui seront cependant tous des enseignements de droit public ou de principes de droit public."

Présentation de l'éditeur : "Una maschera fissa posta su un volto che cambia, da persona a persona e di momento in momento. È proponendo e tenendo ferma questa definizione che Maurice Hauriou tornerà a interrogare, per oltre un trentennio, il concetto di personalità giuridica. E lo fa mostrandone la funzione fondativa nell’ambito del diritto e insieme lo statuto ancillare rispetto alla forza creatrice del sociale, in un continuo corpo a corpo tra le esigenze di ordine dello Stato e l’irriducibile pluralità delle forme di vita che caratterizza la convivenza umana. È così che, in un lungo percorso non privo di sorprendenti quanto illuminanti cambi di prospettiva, il diritto viene profilandosi come una vera e propria forma di riscrittura del reale, un ritaglio che nega determinati tratti dell’esistente al fine di preservarne la struttura d’insieme, una duplicazione del mondo che ha paradossalmente di mira una sua più compiuta unità.
Ma c’è dell’altro. Nei tre saggi sulla personalità giuridica che qui si presentano per la prima volta al pubblico italiano e che costituiscono un’imprescindibile integrazione alla più nota teoria dell’istituzione avanzata dal giurista francese, Hauriou procede al contempo a una radicale rifondazione tanto della materia che il diritto è chiamato a trasmutare quanto delle modalità in cui esso opera. La realtà che si schiude allo sguardo giuridico si presenta così come un assetto privo di una forma pre-data, la cui sempre ridefinibile configurazione non può tuttavia mai prescindere dai concreti contesti normativi che gli stessi attori sociali riconoscono come adeguati per la soddisfazione delle loro differenti e plurime esigenze. È a partire da questo sostrato oggettivo che, invertendo la deduzione classica operata da gran parte della giuspubblicistica non solo del tempo, Hauriou intende fondare la soggettività della persona giuridica."