V La protection parlementaire de la Constitution
SAVONITTO Florian (directeur de publication)
2018
171 p.
978-2-9562881-1-4
DIR COST 1369
Contrôle constitutionnel des lois ; Parlement ; 5ème République (France)
Présentation de l'éditeur : "Une étude portant, de prime abord, sur « la protection parlementaire de la Constitution » peut susciter la perplexité, tant concevoir aujourd'hui les parlementaires comme des protecteurs de la Constitution du 4 octobre 1958 semble aller à contre-courant. A contre-courant tout d'abord du texte constitutionnel, le rôle de gardien de la Constitution étant confié à d'autres institutions qu'à celle parlementaire. A contre-courant ensuite de la pratique constitutionnelle, où suite à la création du Conseil constitutionnel, les violations de la Constitution issues de la loi sont devenues une réalité juridique qui n'a jamais autant été mise en lumière que sous la Ve République. A contre-courant enfin de la doctrine constitutionnelle qui - du moins pour une partie d'entre elle - est conduite à porter davantage son regard sur l'aval du processus législatif plutôt que sur l'amont ; en somme à s'intéresser davantage à la jurisprudence constitutionnelle qu'aux procédures parlementaires s'attachant à prévenir les inconstitutionnalités. Pourtant, l'histoire constitutionnelle française enseigne qu'assemblées législatives et protection de la Constitution ne sont pas nécessairement dissociées. La Ve République confirme que le Parlement n'est pas étranger à la mission de protéger la Constitution. En témoignent, d'une part, certaines procédures dans les règlements des assemblées, telle que la motion tendant à opposer l'exception d'irrecevabilité pour inconstitutionnalité. L'illustre, d'autre part, la pratique des parlementaires. En 1962, la violation de la Constitution fut le motif invoqué dans la seule motion de censure votée par l'Assemblée nationale. Le Sénat oppose la question préalable, en 1984, au projet de loi constitutionnelle sur l'élargissement du référendum et, en 2015, à celui autorisant la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, repoussant ainsi, par deux fois, les intentions de réécrire la Constitution. "
URL : http://www.sudoc.fr/227139682
Collectivité auteurs : Centre d'études et de recherches comparatives sur les constitutions, les libertés et l'État (Bordeaux). Organisation du congrès
Lieu d'édition : Bordeaux
Langue : Français
Pays, zone géographique : France
Localisation : Centre de Droit et de Politique Comparés
Type de document : Actes
Niveau d'autorisation : Public
Lieu de Colloque : Paris
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1 | DIR COST 1369 | [disponible] | YRéserver |