V Le droit pénal face à la migration transfrontalière
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Droit pénal et sciences criminelles : Paris 1 : 2018. Présentation de l'éditeur : "Dépourvu d’identité, L’Homme qui marche de Giacometti nous rappelle que l’humanité connaît, depuis des millénaires, la migration transfrontière. Ce fait social si ordinaire constitue pourtant un objet pour le droit pénal, lequel peut agir à l’égard de la migration irrégulière et de la migration pour motif terroriste. Mais de cette confrontation, le droit pénal ressort éprouvé. Il est d’abord instrumentalisé face à la migration irrégulière, son action n’étant destinée qu’à faciliter la mise en oeuvre de mesures administratives d’éloignement ou à prévenir le franchissement irrégulier de la frontière. Le droit pénal est ensuite dépassé face à la migration pour motif terroriste, cela par la montée en puissance de mesures de police administrative – telles que l’interdiction de sortie du territoire, lesquelles, en anticipant à l’extrême le risque terroriste porté par la migration, entraînent l’obsolescence du droit pénal et en particulier de ses garanties."
URL : https://www.sudoc.fr/256935130
Lieu d'édition : Paris
Langue : Français
Pays, zone géographique : France
Collection : Bibliothèque des thèses. Droit privé et sciences criminelles
Localisation : Centre de Droit et de Politique Comparés
Type de document : Ouvrage
Niveau d'autorisation : Public
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1 | DIR PEN 103 | [disponible] | YRéserver |